En 2025, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) s’impose plus que jamais comme un élément central dans toute décision d’investissement immobilier. Entre nouvelles interdictions de location, valorisation des biens économes et impact direct sur les prix, le DPE façonne le marché et oriente les stratégies des investisseurs.

Un durcissement réglementaire majeur

Depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de mettre en location tout logement classé G au DPE pour un nouveau bail. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, vise à éliminer progressivement les « passoires thermiques » du parc locatif français. Les propriétaires concernés n’ont plus le choix : ils doivent soit réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la note du bien (au minimum F), soit vendre le logement123. Les baux en cours sont maintenus, mais sans possibilité d’augmentation de loyer tant que le logement reste en classe G2.

Cette interdiction s’étendra aux logements classés F en 2028, puis E en 2034, ce qui incite les propriétaires à anticiper les travaux de mise aux normes3.

Un impact direct sur la valeur et la rentabilité des biens

Le DPE influence fortement la valeur vénale et locative des logements. Une mauvaise note se traduit par une décote pouvant aller de 5 % (pour des logements F) à 20 % (pour des logements G nécessitant de lourdes rénovations)43. À l’inverse, un logement bien classé (A à D) conserve mieux sa valeur et attire davantage de locataires, rassurés par des charges énergétiques maîtrisées et une conformité réglementaire563.

Pour les investisseurs, le DPE devient donc un critère de sélection incontournable. Miser sur un bien mal noté expose à des difficultés de location, une revente plus compliquée et des travaux coûteux à prévoir à court ou moyen terme563.

Des aides renforcées pour la rénovation énergétique

Afin d’accompagner la transition, les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique sont renforcés en 2025 : MaPrimeRénov’ propose des subventions plus élevées pour les rénovations globales, des prêts à taux zéro et des aides locales facilitent le financement des travaux nécessaires pour atteindre une meilleure classe énergétique3.

Le DPE, toujours un argument de négociation

Le DPE reste obligatoire pour toute vente ou location, et doit figurer sur les annonces immobilières. Il constitue un argument de poids lors de la négociation du prix de vente : un mauvais classement justifie une décote, mais permet aussi à l’acheteur d’anticiper le coût des travaux à réaliser4. Pour les investisseurs, bien chiffrer le montant des rénovations devient une étape clé pour sécuriser la rentabilité du projet.

Conclusion : un critère incontournable en 2025

En 2025, le DPE n’est plus un simple indicateur : il conditionne l’accès au marché locatif, pèse sur la valeur des biens et oriente les stratégies d’investissement. Privilégier des logements bien classés (A à D) est désormais essentiel pour garantir la pérennité et la rentabilité d’un investissement immobilier. Les propriétaires de biens énergivores sont quant à eux confrontés à l’obligation de rénover ou à la perspective d’une décote inévitable643.

La performance énergétique est devenue un critère décisif. Un bien mal noté au DPE peut voir sa valeur chuter significativement. Privilégiez les logements économes en énergie qui attirent les locataires et maintiennent leur valeur6.